25/09/2011

MAY68 en affiche

Avant de commencer une semaine qui, j'en suis sûr, sera pour le moins chargée, un peu de nouveauté en ces lieux ne fera pas de mal. Enfin, nouveauté n'est pas tout à fait le mot qui convient : pas tout à fait récent, pas nécessairement déjà vu mais forcément déjà entendu, MAY68 aiguise depuis plus de deux ans leur définition de l'electropop / disco du XXIème siècle. MAY68, c'est avant tout quatre gars prenant soin d'une chanteuse (Judy Wainwright) au magnétisme développé et dont on soupçonne qu'elle partage quelque fois sa conscience avec une autre entité (voir ce live de "The Prisoner").

A ce jour, le groupe a sorti deux titres : "My Ways" et "The Prisoner" (ce dernier sur Kitsuné). Certaines mouvances musicales ne sont pas prêtes de s'éteindre et sont même réactualisées : sur "My Ways", synthétiseurs et guitares fusent sur des rythmes tout aussi frénétiques que percutants et provoquent une jubilation générale à laquelle peu de personnes peuvent témoigner d'avoir résister. Il faut dire que Judy y met du sien : elle canalise ce bouillonnement electro/disco et arrose abondamment celui qui passe une oreille par là. Elle n'a plus besoin, après ça, d'ordonner de se déchaîner. La vidéo intergalactique et très néonisée montre qu'effectivement, on entre dans une nouvelle ère reposant sur d'anciennes bases avec la musique de MAY68.


Ce n'est pas tout mais le 17 octobre, "White Lies" complètera ce cycle : il est plus conventionnel que les précédents mais toujours imprégné d'une déferlante electro/disco. L’efficacité a encore été une fois de plus atteinte, d'autant plus que le rythme tonitruant semble aliéné, vacillant par moment entre deux extrêmes.

MAY68 - White Lies



"Static" est l'autre titre qui accompagne le single (ou encore face B, réelle cette fois) et la tendance locale voudrait qu'elle vaille au moins "White Lies", si ce n'est plus. C'est un peu comme si le thème de leur précédent clip avait trouvé dans la synthpop un rythme convenable et convaincant : les méandres mystérieux et furtifs de synthétiseurs s'appuient sur le parler de Judy et délivrent un excellent morceau rétro-futuriste : il aurait très bien pu être la musique accompagnant les péripéties du vaisseau de Barbarella à travers le vide cosmique.

MAY68 - Static


L'album n'est pas pour l'instant : pour les plus endurcis, il vous faudra attendre mai 2012.

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