09/10/2011

Avant Cloetta Paris, Intellivision


Une (très) grande nouvelle, capable de changer la face du monde est tombée il y a quelques jours : Cloetta Paris revient! On ne sait pas quand ni où cela aura lieu mais cette annonce est certainement l'une des plus attendues de cette année.

Avant de former avec la charmante Mademoiselle Paris (nom que nous lui avons décerné) Cloetta Paris, Roger Gunnarsson a fait partie de divers projets comme sous le nom de Nixon pour mener à bien ses envies de pop indé ou encore le duo Intellivision (comme la console de jeu des années 80) qui a retenue notre attention. Ce dernier était en fait composé de la paire suédoise Ivan Intelli et Vinci Vision : ces pseudos correspondent à Thomas Johansson et Roger Gunnarsson. Comme quoi, le culte du secret était déjà ancré bien avant la naissance de Cloetta Paris.

Aujourd'hui, les derniers vestiges de ce duo reposent dans leur page myspace et dans l'unique album paru en 2005, Calling Tokyo. Si le vocodeur impliquant une féminisation extrême de la voix de Roger (car oui, c'est Roger qui chante en partie) ne vous rebute pas et que vous êtes partisans de l'usage abusif de lignes de basses totalement rétro et addictives, de synthés old school, les onze titres de l'album sont susceptibles de vous plaire et même de vous émerveiller. Émerveiller car comme le suggère le nom, cela est bel et bien dirigé, sans concession de la part d'Ivan et Vinci, par l'italo-disco et (space)-synthpop des années 80, alors au faîte de leur gloire. Il est donc normal que l'on éprouve autant de la fascination qu'un plaisir coupable (mais certainement pas de honte) à l'écouter et pas surprenant que des souvenirs lointains émergent à nouveau avec à la clé un de ces groupes cultes (Alphaville, a-ha, ...). Le titre "The Dancer" ne fait aucun doute là-dessus.

Intellivision - The Dancer


Actuellement, l'italo a trouvé une nouvelle terre d'accueil et de prédilection en Suède et continue de se perfectionner. En écoutant un peu Calling Tokyo, les prémices de Cloetta Paris se font sentir, le romantisme et l'essence naïve de Mademoiselle Paris en moins mais les bases sont là. 

Il ne faut non plus oublier que l'Union Soviétique était en vogue en ce temps là, les exemples plus ou moins glorieux ne manquent pas. Presque naturellement, un titre intitulé "Moscow Moscow" a trouvé sa place dans l'opus. Contrairement à ce que l'on pensait, il n'est nul question ici de rationnement mais plutôt d'un foisonnement de détails miroitants sur un air nostalgique.

Intellivision - Moscow Moscow


Si l'envie vous prend, l'album est toujours disponible, après tout ce temps, sur ce label.

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